Le 1er arôme est rarement le dernier

Imaginez.
Je vous invite dans un bon bar à vin, et on déguste ensemble un verre de vin blanc (à l’aveugle).
Comme nous sommes tous les 2 des passionnés (et un peu « geek du vin » sur les bords), nous prenons religieusement des notes sur notre vin.

A chaque étape : l’oeil, le nez, et la bouche.

Et nous constatons plusieurs choses en sentant notre verre de vin :

  • Déjà, nous ne sommes pas toujours d’accord sur les arômes perçus, mais on retrouve les mêmes dominantes (et les mêmes familles d’arômes)
  • Ensuite, au 1er nez, on perçoit des notes de … fraîcheur (bon, vous allez me dire, ça dépend du verre de vin qu’on partage. Certes, vous avez raison : Je prends ici un exemple parmi d’autres)
  • Puis rapidement, on perçoit un fruit plus mûr
  • Enfin à l’aération, notre vin révèle de nouveaux arômes : beurre, noisette, …

Mais comment se fait-il que l’on mette « plus de temps » à sentir ces derniers arômes ?

Et bien, cela est dû à la séquentialité des arômes.

C’est une notion importante : grâce à elle, on a une bonne excuse pour prendre son temps en dégustant notre vin (mais en fallait-il vraiment une?)

On prolonge le plaisir de la dégustation, car on n’a pas le choix : le vin a besoin de temps pour s’ouvrir.

Quelquepart, ça nous arrange.

C’est ce dont je veux vous parler ici :

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